Sacacomie
Au bout d'une bonne heure de route à partir de trois rivières avec une dernière portion avec des pentes très raides, nous sommes arrivés à Sacocomie, l'hôtel érigé sur une pente du lac Sacocomie.
Construit en rondins de bois, ce n'est pas un bâtiment ordinaire. Il en impose. Nous laissons nos affaires à l'accueil en attendant que la chambre soit prête et dévalons le grand escalier en bois qui descend jusqu' à la rive du lac. De la, nous choisissons de suivre le sentier de la rivière. Nous avons l'impression d'être les premiers de la journée la neige ne montrant aucune trace de pas humain. Pour terminer notre boucle, nous rattrapons un ponton alors que la nuit est déjà en train de tomber.
Nous découvrons la chambre avec 2 grands lits et un petit lit. La terrasse donne sur les arbres et le lac en partie dissimule. Nous enfilons notre aillot de bain pour nager non pas dans le lac, mais dans la piscine intérieure de l'hôtel. Demain, nous profiterons du spa nordique. Le bassin communiqué avec l'extérieur et la température prévue est de moins 15°, une nouvelle expérience à découvrir.
Nous profitons de la piscine intérieure. Longue de 20 pieds, elle serait insuffisante pour un entraînement sportif pour la natation, mais nous avons fait mouliner nos jambes pour se préparer pour le prochain tour cycliste de Nozay.
Le dîner était bien, même très bien dans un contexte canadien. Nous avions quatre plats inclus dans notre formule avec un vin rouge de Niagara, la aussi de bon niveau.
La crème de potage en introduction sera suivie par une truite saint Alexis. Un osso boso se présente à moi et pour conclusion un délice au sirop d'érable.
Le dimanche matin, Martine et moi faisons une sortie dans le froid, moins 15°. Nous redescendons au bord du lac et suivons des traces d'un gros animal, un élan ou un orignal qui est venu admirer le bord du lac. Le sentier nous fait découvrir des tentes indiennes sans habitant. Les abris doivent accueillir des causeries.
Le petit déjeuner est un buffet dont nous explorons toutes les ressources y compris les charcuteries, rillettes et omelettes. Nous voici gavé pour attaque le géo je spa nordique tant attendu.
Il fait toujours moins 15° quand nous nous retrouvons à l'extérieur en maillot de bain avec un peignoir. Les mouvements sont pressés pour se défaire du peignoir et rentrer dans l'eau à 38° qui dégage une vapeur. L'eau est agitée par les pompes qui créent des remous et chasse l'eau vers une zone de débordement qui ressemble à une chute d'un rapide. La nage est difficile. Nous continuons notre entraînement pour le tour cycliste de Nozay. Vincent profite aussi du sauna, Martine du hammam et moi de tout sauf de la douche froide. Elle a inspiré Vincent, mais m'a laissé froid. Une douche froide alors qu'il fait moins 15°, ce n'est plus pour moi.